mercredi 22 janvier 2014
Lettre à la Direction Académique (DASEN) de l'Education Nationale pour contester le refus de dérogation de 2 x 1h30
Après consultation des avis de Parents COYE écoles a envoyé le courrier suivant au DASEN (Directeur académique des services de l'éducation nationale)
Monsieur Roy,
Je viens par la présente et au nom de l’association de
parents d’élèves de Coye-la-foret, réagir à votre courrier explicitant vos
motivations de refus face à la demande de dérogation d’emploi du temps transmise
par la mairie de Coye-la-foret quant à la mise en œuvre des nouveaux rythmes
scolaires 2014. Les associations de parents d’élèves participant activement au
groupe de travail aux cotés de la mairie, des directrices d’établissement
scolaires, et du périscolaire, représentent des parents qui expriment
aujourd’hui leur stupeur, leur désarroi et leurs inquiétudes – pour ne pas
parler de leur colère – en prenant connaissance de votre argumentation.
En effet, tant sur le fond que sur la forme, votre
réponse nous choque par sa rigidité et l’interprétation subjective que vous
donnez au décret.
Sur le fond, il semblerait que vous n’avez pas examiné
notre demande de dérogation dans sa particularité car vous y apportez une
réponse générique (la même que celles que vous avez adressées aux communes
voisines) en la justifiant par des morceaux choisis du décret qui, pris hors
contexte, sont interprétables à souhait.
Cela est d’autant regrettable que cette dernière
s’appuie sur les particularités territoriales de notre commune, sur les
ressources humaines disponibles et sur la mise en œuvre des activités
périscolaires.
Ainsi, en ce qui concerne l’intérêt de l’enfant, qui
est au cœur de cette réforme, vous omettez qu’au-delà de l’indispensable allégement
de la journée scolaire, c’est un équilibre qu’il est nécessaire de prendre en
considération pour :
« avoir une approche globale du temps de l’enfant prenant en compte la nature des trois temps qui
composent les 24 heures de la journée, à savoir les temps familiaux, les temps
scolaires et les temps récréatifs, sociaux, associatifs, sportifs, artistiques,
culturels passés en dehors de la famille et de l‘école (…). Il faut penser l’école comme un lieu de vie et
d’éducation, au-delà du lieu essentiel d’instruction qu’elle constitue, pour qu’elle
permette à chaque enfant de révéler ses possibilités et ses aspirations grâce à
des interactions complémentaires [1].
(…) Il est nécessaire et
urgent d’instaurer un meilleur équilibre du temps scolaire et du temps
périscolaire.[2]
Il est surprenant que vous fassiez
fi des activités périscolaires alors qu’elles font partie des arguments du
gouvernement, et que Monsieur Peillon, à la tête de votre hiérarchie, ne
minimise pas leur importance sur le site gouvernemental dont voici des extraits
(le soulignement est de mon fait) :
« Pour de nombreuses communes,
la réforme est l'occasion de mettre en place de véritables accueils de loisirs
périscolaires (là où il n'existait auparavant qu'un système de garderie).
Ce nouveau temps périscolaire offert facilite l'accès de tous les enfants aux
activités sportives, culturelles, ludiques ou artistiques. Ainsi chaque enfant,
quelles que soient son origine sociale ou les ressources de sa famille, peut
bénéficier des outils et richesses proposés par cet espace éducatif nouveau
pour se former, apprendre et grandir[3]. (…) Les élèves
pourront accéder à des activités sportives, culturelles, artistiques qui contribueront
à développer leur curiosité intellectuelle et à renforcer le plaisir
d’apprendre et d’être à l’école[4]. (…) Avant la réforme, seuls 20% des
écoliers avaient accès à des activités sportives, culturelles ou de loisirs le
mercredi matin, et les inégalités d'engagement des communes dans les activités
périscolaires allaient de 1 à 10. (…) Ainsi, les nouveaux rythmes scolaires
révèlent les inégalités existantes et permettent de les corriger. (…)
Avec la réforme, 80% des écoliers participeront à des activités
périscolaires auxquelles ils n'auraient sans cela jamais eu accès et qui leur
permettront de faire de nombreuses découvertes[5]. »
Avec l’aménagement que vous proposez, nous ne pouvons pas mettre
d’activités en place, et nos enfants continueront à subir les inégalités telles
que rapportées ci-dessus et feront partie de ces 20% d’écoliers et non des 80%
visés par la réforme. Lors de la réunion des maires, n’avez-vous pas suggéré de
répartir 3x15 minutes par jour ?
Si le constat de la mise en œuvre en 2013 de la réforme est
positif, c’est parce que l’équilibre entre temps éducatif et temps périscolaire
(activité – récupération) est respecté :
« Les
résultats ont été concluants : des élèves moins fatigués et plus attentifs
grâce à une plus grande régularité sur la semaine, des journées moins lourdes
et un équilibre harmonieux entre apprentissages, activités sportives ou
culturelles et temps de récupération[6]. »
En refusant notre demande de dérogation, la commune
est dans l’impossibilité de mettre en place des activités périscolaires :
vous privez ainsi tous ces enfants de potentielles activités, vous favorisez un
DESEQUILIBRE dans leur journée et accentuez l’IRREGULARITE de la semaine. La
réaction des parents, réaliste, dénonce une extension de garderie. Voici des
extraits d’écrits que j’ai reçus en réaction à votre refus de dérogation :
Madame X : « Le périscolaire
se finit à 19h. Cela signifie donc que certains enfants y resteront 3 heures,
dans le bruit, à ne rien faire de plus qu'actuellement !!! Car les horaires des
parents qui travaillent ne vont pas changer, eux... Je ne pense pas que ce soit
l'objectif de cette réforme... Quant au modèle de 2 fois 1heure30, il est cité
en exemple dans un document consultable sur le site du ministère, preuve que
c'est possible[7]. »
Madame Y : « S'agit-il
dorénavant de parquer les enfants 25 minutes de plus en garderie le
soir sans activités pour rattraper les 3H du mercredi matin qui
permettaient de faire des activités? »
Monsieur Z : Dans quelle mesure les
enfants dont les parents travaillent pourront profiter de ces "soi
disant" temps de pause? Dans le bruit et l’agitation de la cantine et du
periscolaire! La proposition des 2xfois 1h30 est elle totalement abandonnée?
J’ai beaucoup de retours d’amis parisiens qui en sont ravis. Leurs enfants ont
ainsi pu expérimenter toutes sortes d activités très bien encadrées et bien
diversifiées. »
Madame W : « pour le coup on
va fatiguer les enfants sans aucune détente en contrepartie par les activités
qui devraient être théoriquement mis en place par les mairies (…) Cet
aménagement est déjà en place dans certaines communes dont j'ai connaissance en
province (côtes d'Armor) et les parents intéressés sont en train de se battre
car ce type d'organisation, faute de moyen des communes, ne répond pas tout au
projet initial et ne serait donc pas vraiment légal. On défavorise juste certains
enfants! (…) En conclusion je trouve ce projet est tout à fait inacceptable!
L'accepter sans qu'aucune véritable activité ne soit mise en place serait
insidieusement accepter une inégalité cuisante entre commune riche et moins
riche!!!! (…) J'ai inscris mes enfants à l'école publique car je crois aux
dogmes suivants: liberté, égalité, fraternité!!!! »
De plus, l’impact de votre refus va au-delà de la mise
en œuvre des nouveaux rythmes scolaires. Notre commune propose depuis de
nombreuses années une étude dirigée encadrée par des professionnels
(enseignants) et gérée par une association de parents d’élèves. Votre position,
Mr Roy, conduit l’association à arrêter l’étude. Voici un extrait du mot de la
présidente :
« Nous constatons que les possibilités horaires
liées aux rythmes scolaires nous obligent à :
1/ Trouver de nouveaux locaux rentrée 2014 pour assurer l’étude
2/ Augmenter les horaires d’encadrement des personnes s’occupant des enfants à l’étude ou trouver de nouveaux recrutements
3/ Occuper les enfants entre 16H05 et 17H, heure à laquelle nos enseignants peuvent être disponibles puisqu’ils sont engagés dans les collèges et écoles par ailleurs.
Face à cette situation et aux coûts supplémentaires qu’elle va générer, nous ne pensons pas être en mesure d’assurer l’étude dirigée à compter de la rentrée scolaire en septembre 2014. »
1/ Trouver de nouveaux locaux rentrée 2014 pour assurer l’étude
2/ Augmenter les horaires d’encadrement des personnes s’occupant des enfants à l’étude ou trouver de nouveaux recrutements
3/ Occuper les enfants entre 16H05 et 17H, heure à laquelle nos enseignants peuvent être disponibles puisqu’ils sont engagés dans les collèges et écoles par ailleurs.
Face à cette situation et aux coûts supplémentaires qu’elle va générer, nous ne pensons pas être en mesure d’assurer l’étude dirigée à compter de la rentrée scolaire en septembre 2014. »
Vous nous rappelez votre pouvoir décisionnaire en
faisant référence à l’article D.521-12 de Code de l’Education - nous n’en doutons pas mais dois-je citer
Monsieur Peillon qui souligne que « ce travail devra avoir pour priorité l’intérêt des élèves[8] » ?
Au-delà du contenu, la forme de votre courrier place l’intérêt de l’enfant en
dernier point – l’intérêt premier étant celui du service (organisationnel),
puis le PEDT (puis-je me permettre de souligner que vous l’interprétez à tort
dans notre cas car il présente bien les prémices de la continuité entre écoles
et TAP).
Je suis très surprise que
vous critiquiez notre avant projet de PEDT en estimant qu’il « ne doit pas
être élaboré uniquement en vue d’une dérogation » : sur quoi vous
basez-vous pour une telle affirmation ? Quels éléments de notre dossier
vous font dire cela ? Si des rectifications sont à apporter, nous sommes
ouverts au dialogue.
Sur le site du gouvernement,
on peut lire au sujet de la prise de décision :
« La
volonté de laisser de la souplesse aux territoires dans l’organisation du temps
scolaire. (…) Il ne s’agit pas d’imposer partout et à tous un modèle unique
et rigide, mais de fixer un cadre national à l’intérieur duquel différentes
déclinaisons locales seront possibles. Le décret relatif à l’aménagement du
temps scolaire permet en effet de mettre en place une organisation de la
semaine scolaire concertée et adaptée aux besoins et aux ressources des
territoires »
Ce « modèle unique et
rigide » est celui que nous subissons et que vous nous imposez. A notre
connaissance, les communes de l’Oise qui ont déposé une demande de dérogation pour
la rentrée 2014 ont toutes reçu un courrier très similaire avec des arguments
étrangement semblables. Avez-vous accordé des dérogations depuis votre prise de
poste en septembre 2013 ?
Notre projet n’apporte-t-il
pas des garanties pédagogiques suffisantes ? Nous vous expliquons en
matière d’organisation du travail scolaire qu’un emploi du temps 2x1h30 permettrait
aux enseignants de planifier en fin d’après midi sur les journées qui finissent
à 16h30 des activités sportives (piscine, cours de sport), culturelles (sorties
pédagogiques, films), ainsi que les matières plus « légères » comme
histoire de l’art, civisme, informatique etc. De plus, les activités
périscolaires seront en lien avec les projets d’écoles - nous réfléchissons
concrètement à des activités/ateliers qui pourraient être des mises en
application de certaines parties du programme. A quelles garanties pédagogiques
faites-vous illusion si celles-ci n’en remplissent pas les conditions ?
J’attire ainsi votre
attention, Monsieur Roy, sur les particularités de notre commune (voir les
détails dans le dossier de demande de dérogation) et vous demande, au vue de
nos arguments qui prennent en priorité l’intérêt de nos enfants, de
reconsidérer la demande d’emploi du temps formulée par la commune de
Coye-la-Foret. Par ailleurs, je vous avais adressé un courrier récemment pour
une demande d’entretien – vous n’y avez pas répondu.
Cette lettre sera rendue
publique via notre site Internet coyeecoles.blogspot.com, envoyée pour copie au recteur de l’académie
ainsi qu’à Monsieur Peillon. Une intervention auprès des médias n’est pas
exclue.
Néanmoins,
je ne doute pas, et là est l’objet de mon courrier, que vous vous inscriviez
dans le dialogue en lien avec les propos de Monsieur Peillon. Je me tiens à
votre disposition pour une rencontre prochaine. Est-il utile de préciser
l’urgence de la situation à quelques mois de la rentrée 2014 ?
Je vous prie
de recevoir, Monsieur Roy, mes salutations distinguées.
Isabelle Martinez
Présidente de l’association de
parents d’élèves Coye Ecoles
mercredi 15 janvier 2014
Réunion d’information relative au voyage scolaire printemps 2014 -Ecole élémentaire des Bruyères
Vendredi 13 décembre 2013
Etaient présents : toute l’équipe enseignante de l’élémentaire –
parents d’élèves
OBJECTIF : il a été identifié une autonomie en baisse
dans les tâches de la vie quotidienne ainsi qu’un manque d’esprit d’équipe. Le
voyage permettra le partage des taches et une prise de responsabilité d’une
part et d’autre part cela permettra de rapprocher les enfants les uns des autres.
LIEU : château d’Oléron sur l’ile d’Oléron, centre
agréé PEEP (il n’existe que 3 centres agréées en France pour accueillir autant
d’enfants)
DATES : départ de l’école en car le 31 mars 2014,
TRANSIT à la gare Montparnasse pour prendre le train à 10h09. Retour à l’école
le 4 avril 2014 vers 20h – le train arrive à la gare Montparnasse à 17h53.
ENCADREMENT : anciens parents d’élèves – afin de
garantir l’autonomie des enfants
PAPIERS : vérifier que la responsabilité civile +
accidents corporels sont à jour.
CONCRETEMENT :
-
Pour voyager : se mettre en tenue de sport,
prendre un sac à dos pour le gouter, de l’eau, des jeux de société, des livres,
des doudous. NE PAS PRENDRE DE BONBONS.
-
Si l’enfant est malade dans les transports,
prévoir un traitement médical.
-
VALISE : à roulettes, affaires étiquetées
(voir auprès de COYE Ecoles qui fera une commande d’étiquettes), sac de linge
sale, trousse, feutres, crayons. NE PAS PRENDRE de sèche-cheveux, ni de
téléphone portable.
-
Faire un shampoing anti poux avant le départ.
-
Mettre une photocopie du carnet de santé.
-
Pour donner des médicaments, il faut
obligatoirement une ordonnance.
-
Si l’enfant est malade pendant le séjour, un
médecin sera appelé et les frais médicaux avancés.
-
Signaler tout problème particulier :
énurésie, allergie, régime etc.
-
Argent de poche : maximum 15 euros à remettre
à l’enseignant avant le départ.
-
Hébergement : 5 bâtiments, 4 chambres de 8,
2 chambres pour adultes. 1 salle de cours, 1 salle polyvalente.
-
Journée : lever à 7h30, petit déjeuner 8h,
activités, 12h15 : déjeuner ou picnic, 19h : diner, 20.30-21h :
coucher.
-
CM1-CM2 : découverte d’un milieu /
CE2-CM1 : métiers produits de la mer/CP-CE1-CE2 : faune et flore.
-
Les parents peuvent envoyer une lettre à leur(s)
enfant(s) AVANT le départ en y joignant une enveloppe timbrée avec leur adresse.
-
Des nouvelles seront données via une boite
vocale.
COUT : 37 774 euros, 315 euros par enfant. La mairie
donne 70 000 euros + dotation éveil, la coopérative scolaire 9000.
QUESTIONS DE PARENTS :
- Quelle est la procédure
pour le transfert en gare Montparnasse avec 123 enfants ? Quelles
garanties ? Comment anticiper les problèmes éventuels (un enfant qui
échappe à la vigilance de l’encadrement et qui rate le train par exemple)
REPONSE : Il n’y aura pas de problèmes. Il est prévu un temps suffisamment large pour le transfert. Les enfants auront un numéro de téléphone sur eux.
Une discussion s’ensuit car cette réponse ne peut être ni satisfaisante ni garante de la sécurité des enfants. Pas d’autres procédures en place prévue. - Les parents peuvent-ils
venir à la gare Montparnasse ?
REPONSE : Non - Pourquoi partir si
loin ?
REPONSE : parce qu’il n’y a que 3 centres en France - Pourquoi si longtemps pour
des petits en CP ?
REPONSE : ce n’est pas long - Un voyage linguistique pourrait-il être envisagé à l’avenir vu la demande des parents pour que les enfants apprennent l’anglais ?
REPONSE : cela a été fait
dans le passé. Ce voyage correspond parfaitement à nos enfants.
samedi 4 janvier 2014
Groupe de travail sur les rythmes scolaires en mairie de Coye-la-foret, lundi 16 décembre 2013
Etaient
présents :
Mairie :
Mr Vernier, Mme Descamps, Mme Lacroix, Mme Valério
Périscolaire :
Mme Pannetta
Ecoles :
Mme Uzan, Mme Kerbois, Mme Roudaut
APEIC :
Mme Floch, Mme Leboulanger, Mme Soutenet, Mr Jérémy
COYE Ecoles :
Mme Martinez
Suite à notre demande de
dérogation pour mettre en place les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée
2014 suivant le planning : 2x1h30 en alternant les deux groupes scolaires
(Bruyères, Centre), Mr Roy, directeur académique de l'éducation nationale (DASEN) de l’Oise, a motivé ORALEMENT son refus. Il a
répondu par écrit que cela « ne respecte pas strictement les objets de la
réforme » et a justifié sa réponse lors de la rencontre des maires en
novembre 2013 en expliquant longuement la différence entre la mise en place et
la mise en œuvre de cette réforme. Il propose une mise en œuvre de 3x 15
minutes par jour : 15 minutes le matin, 15 minutes à la pause méridienne,
15 minutes le soir.
Cela implique bien évidemment
l’absence d’activités – en quoi la proposition du DASEN respecte-t-elle strictement les objets de la réforme comme il l’indique lui-même ?e
Après discussions, les
directrices d’écoles ne sont pas favorables au fait de commencer la journée par
15 minutes de garderie. Il est suggéré de faire 30 minutes le midi et 15
minutes le soir.
Les représentants de parents
d’associations déplorent l’absence d’activité et pour certains, ils
reconsidèrent les 4x45 minutes.
Pour la mairie et le
périscolaire, la solution la moins onéreuse et la plus réaliste et réalisable
est effectivement 3x15 minutes.
Il a été de nouveau évoqué le
retour au planning « standard » : 4 x 45 minutes. Si cette
solution semble d’apparence meilleure que 3x15 minutes, elle ne présente aucune
garantie en terme d’encadrement (et de ce fait de sécurité) et
d’activités ! En effet, cela suppose d’une part d’embaucher une quinzaine
d’animateurs avec les incertitudes que cela implique :
·
Qui va-t-on trouver sur le marché alors que
toutes les communes alentours sont dans la même demande pour les mêmes
jours et les mêmes heures!?
·
Que fait-on des enfants en cas de démission d’un
ou plusieurs animateurs (ce fut le cas à Creil qui a vu une cinquantaine
d’animateurs sur 150 démissionner au bout de quelques semaines !)
·
Quelle garantie de sécurité dans l’encadrement
de nos enfants ?
·
Si tant est qu’on parvenait à embaucher le
personnel nécessaire, comment peut-on mettre en place des activités en 45
minutes en retirant les temps de trajet aller-retour, le temps de préparation
et d’installation, les différents temps de la séquence (échauffement, étape 1,
étape 2, retour au calme / rangement, préparation de départ) et le
retour ? Si on prend l’exemple du tennis, peut-on réellement proposer
cette activité à 18 enfants sur 45 minutes ?
Enfin, la question, pas des moindres, du financement
se pose : un impact sur les impôts locaux ou une contribution des parents
aux activités ? Les parents sont-ils prêts à payer pour des activités sans
qu’elles puissent offrir les garanties citées ci-dessus ?
Il a été évoqué le fait que les 4x45 minutes
pourraient être utilisées en temps d’étude et de ce fait les enfants auraient
la possibilité de rentrer chez eux « sans cartable ». Si cette idée
est attrayante par certains cotés, il faut penser que certains (tous ?)
parents aiment suivre et faire les devoirs avec leurs enfants. De plus, cela ne
serait pas sous la même forme que l’étude actuelle proposée par l’APEIC. En
effet, l’APEIC propose une étude DIRIGEE, c’est-à-dire qu’elle est encadrée par
des personnes diplômées et pédagogues et la plupart enseignantes, les enfants
sont accompagnés individuellement. Cela ne serait pas possible dans le cadre de
la réforme des rythmes scolaires car il ne pourrait être mis en place qu’une
étude SURVEILLEE, c’est-à-dire un temps ou les enfants sont seuls face à leurs
devoirs, les animateurs étant là uniquement pour assurer la surveillance du
groupe et non les devoirs.
En conclusion de la réunion, nous décidons d’attendre
la réponse écrite du DASEN qui motive son refus – cela n’étant pas acceptable
d’avoir une réponse commune orale.
Il est
indispensable que chacun puisse entendre les positions et arguments divers et
prenne en compte L’ENSEMBLE DES ELEMENTS qui permettrait la mise en œuvre de,
si ce n’est pas la meilleure, mais de la moins pire des solutions !
NB : un courrier au DASEN (services
académiques*) a été envoyé par la présidente de COYE écoles pour une demande de
RDV. (En attente de réponse).
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