Etaient
présents :
Mairie :
Mr Vernier, Mme Descamps, Mme Lacroix, Mme Valério
Périscolaire :
Mme Pannetta
Ecoles :
Mme Uzan, Mme Kerbois, Mme Roudaut
APEIC :
Mme Floch, Mme Leboulanger, Mme Soutenet, Mr Jérémy
COYE Ecoles :
Mme Martinez
Suite à notre demande de
dérogation pour mettre en place les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée
2014 suivant le planning : 2x1h30 en alternant les deux groupes scolaires
(Bruyères, Centre), Mr Roy, directeur académique de l'éducation nationale (DASEN) de l’Oise, a motivé ORALEMENT son refus. Il a
répondu par écrit que cela « ne respecte pas strictement les objets de la
réforme » et a justifié sa réponse lors de la rencontre des maires en
novembre 2013 en expliquant longuement la différence entre la mise en place et
la mise en œuvre de cette réforme. Il propose une mise en œuvre de 3x 15
minutes par jour : 15 minutes le matin, 15 minutes à la pause méridienne,
15 minutes le soir.
Cela implique bien évidemment
l’absence d’activités – en quoi la proposition du DASEN respecte-t-elle strictement les objets de la réforme comme il l’indique lui-même ?e
Après discussions, les
directrices d’écoles ne sont pas favorables au fait de commencer la journée par
15 minutes de garderie. Il est suggéré de faire 30 minutes le midi et 15
minutes le soir.
Les représentants de parents
d’associations déplorent l’absence d’activité et pour certains, ils
reconsidèrent les 4x45 minutes.
Pour la mairie et le
périscolaire, la solution la moins onéreuse et la plus réaliste et réalisable
est effectivement 3x15 minutes.
Il a été de nouveau évoqué le
retour au planning « standard » : 4 x 45 minutes. Si cette
solution semble d’apparence meilleure que 3x15 minutes, elle ne présente aucune
garantie en terme d’encadrement (et de ce fait de sécurité) et
d’activités ! En effet, cela suppose d’une part d’embaucher une quinzaine
d’animateurs avec les incertitudes que cela implique :
·
Qui va-t-on trouver sur le marché alors que
toutes les communes alentours sont dans la même demande pour les mêmes
jours et les mêmes heures!?
·
Que fait-on des enfants en cas de démission d’un
ou plusieurs animateurs (ce fut le cas à Creil qui a vu une cinquantaine
d’animateurs sur 150 démissionner au bout de quelques semaines !)
·
Quelle garantie de sécurité dans l’encadrement
de nos enfants ?
·
Si tant est qu’on parvenait à embaucher le
personnel nécessaire, comment peut-on mettre en place des activités en 45
minutes en retirant les temps de trajet aller-retour, le temps de préparation
et d’installation, les différents temps de la séquence (échauffement, étape 1,
étape 2, retour au calme / rangement, préparation de départ) et le
retour ? Si on prend l’exemple du tennis, peut-on réellement proposer
cette activité à 18 enfants sur 45 minutes ?
Enfin, la question, pas des moindres, du financement
se pose : un impact sur les impôts locaux ou une contribution des parents
aux activités ? Les parents sont-ils prêts à payer pour des activités sans
qu’elles puissent offrir les garanties citées ci-dessus ?
Il a été évoqué le fait que les 4x45 minutes
pourraient être utilisées en temps d’étude et de ce fait les enfants auraient
la possibilité de rentrer chez eux « sans cartable ». Si cette idée
est attrayante par certains cotés, il faut penser que certains (tous ?)
parents aiment suivre et faire les devoirs avec leurs enfants. De plus, cela ne
serait pas sous la même forme que l’étude actuelle proposée par l’APEIC. En
effet, l’APEIC propose une étude DIRIGEE, c’est-à-dire qu’elle est encadrée par
des personnes diplômées et pédagogues et la plupart enseignantes, les enfants
sont accompagnés individuellement. Cela ne serait pas possible dans le cadre de
la réforme des rythmes scolaires car il ne pourrait être mis en place qu’une
étude SURVEILLEE, c’est-à-dire un temps ou les enfants sont seuls face à leurs
devoirs, les animateurs étant là uniquement pour assurer la surveillance du
groupe et non les devoirs.
En conclusion de la réunion, nous décidons d’attendre
la réponse écrite du DASEN qui motive son refus – cela n’étant pas acceptable
d’avoir une réponse commune orale.
Il est
indispensable que chacun puisse entendre les positions et arguments divers et
prenne en compte L’ENSEMBLE DES ELEMENTS qui permettrait la mise en œuvre de,
si ce n’est pas la meilleure, mais de la moins pire des solutions !
NB : un courrier au DASEN (services
académiques*) a été envoyé par la présidente de COYE écoles pour une demande de
RDV. (En attente de réponse).
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