samedi 4 janvier 2014

Groupe de travail sur les rythmes scolaires en mairie de Coye-la-foret, lundi 16 décembre 2013

Etaient présents :
Mairie : Mr Vernier, Mme Descamps, Mme Lacroix, Mme Valério
Périscolaire : Mme Pannetta
Ecoles : Mme Uzan, Mme Kerbois, Mme Roudaut
APEIC : Mme Floch, Mme Leboulanger, Mme Soutenet, Mr Jérémy
COYE Ecoles : Mme Martinez
Suite à notre demande de dérogation pour mettre en place les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014 suivant le planning : 2x1h30 en alternant les deux groupes scolaires (Bruyères, Centre), Mr Roy, directeur académique de l'éducation nationale (DASEN) de l’Oise, a motivé ORALEMENT son refus. Il a répondu par écrit que cela « ne respecte pas strictement les objets de la réforme » et a justifié sa réponse lors de la rencontre des maires en novembre 2013 en expliquant longuement la différence entre la mise en place et la mise en œuvre de cette réforme.  Il propose une mise en œuvre de 3x 15 minutes par jour : 15 minutes le matin, 15 minutes à la pause méridienne, 15 minutes le soir.
Cela implique bien évidemment l’absence d’activités – en quoi la proposition du DASEN respecte-t-elle strictement les objets de la réforme comme il l’indique lui-même ?e
Après discussions, les directrices d’écoles ne sont pas favorables au fait de commencer la journée par 15 minutes de garderie. Il est suggéré de faire 30 minutes le midi et 15 minutes le soir.
Les représentants de parents d’associations déplorent l’absence d’activité et pour certains, ils reconsidèrent les 4x45 minutes.
Pour la mairie et le périscolaire, la solution la moins onéreuse et la plus réaliste et réalisable est effectivement 3x15 minutes.
Il a été de nouveau évoqué le retour au planning « standard » : 4 x 45 minutes. Si cette solution semble d’apparence meilleure que 3x15 minutes, elle ne présente aucune garantie en terme d’encadrement (et de ce fait de sécurité) et d’activités ! En effet, cela suppose d’une part d’embaucher une quinzaine d’animateurs avec les incertitudes que cela implique :
·        Qui va-t-on trouver sur le marché alors que toutes les communes alentours sont dans la même demande pour les mêmes jours et les mêmes heures!?
·        Que fait-on des enfants en cas de démission d’un ou plusieurs animateurs (ce fut le cas à Creil qui a vu une cinquantaine d’animateurs sur 150 démissionner au bout de quelques semaines !)
·        Quelle garantie de sécurité dans l’encadrement de nos enfants ?
·        Si tant est qu’on parvenait à embaucher le personnel nécessaire, comment peut-on mettre en place des activités en 45 minutes en retirant les temps de trajet aller-retour, le temps de préparation et d’installation, les différents temps de la séquence (échauffement, étape 1, étape 2, retour au calme / rangement, préparation de départ) et le retour ? Si on prend l’exemple du tennis, peut-on réellement proposer cette activité à 18 enfants sur 45 minutes ?

Enfin, la question, pas des moindres, du financement se pose : un impact sur les impôts locaux ou une contribution des parents aux activités ? Les parents sont-ils prêts à payer pour des activités sans qu’elles puissent offrir les garanties citées ci-dessus ?

Il a été évoqué le fait que les 4x45 minutes pourraient être utilisées en temps d’étude et de ce fait les enfants auraient la possibilité de rentrer chez eux « sans cartable ». Si cette idée est attrayante par certains cotés, il faut penser que certains (tous ?) parents aiment suivre et faire les devoirs avec leurs enfants. De plus, cela ne serait pas sous la même forme que l’étude actuelle proposée par l’APEIC. En effet, l’APEIC propose une étude DIRIGEE, c’est-à-dire qu’elle est encadrée par des personnes diplômées et pédagogues et la plupart enseignantes, les enfants sont accompagnés individuellement. Cela ne serait pas possible dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires car il ne pourrait être mis en place qu’une étude SURVEILLEE, c’est-à-dire un temps ou les enfants sont seuls face à leurs devoirs, les animateurs étant là uniquement pour assurer la surveillance du groupe et non les devoirs.

En conclusion de la réunion, nous décidons d’attendre la réponse écrite du DASEN qui motive son refus – cela n’étant pas acceptable d’avoir une réponse commune orale.

Il est indispensable que chacun puisse entendre les positions et arguments divers et prenne en compte L’ENSEMBLE DES ELEMENTS qui permettrait la mise en œuvre de, si ce n’est pas la meilleure, mais de la moins pire des solutions !


NB : un courrier au DASEN (services académiques*) a été envoyé par la présidente de COYE écoles pour une demande de RDV. (En attente de réponse).

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