source http://linkis.com/bayard-jeunesse.com/ohI3q (mag ASTRAPI)
Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille
http://www.lexpress.fr/styles/enfant/terrorisme-comment-eviter-que-les-enfants-aient-peur_1638629.html
extraits : l'adulte doit en parler en demandant à l'enfant ce que cela lui fait. lui expliquer ce qui s'est passé mais simplement sans rentrer dans les détails (islamiste, djihadiste... différence... c'est réservé aux plus grands et selon leur demande)."Tenez les enfants âgés de moins de 7 ou 10 ans éloignés de la télévision. Les images ont un impact plus fort que les mots sur le psychisme. Les parents doivent tenir leur rôle de pare-excitation, c'est-à-dire protéger leurs enfants d'images si fortes qu'elles deviennent traumatisantes. Cela leur évitera bien des cauchemars!"
contenir ses émotions pour ne pas les transférer à l'enfant. Continuer à vivre normalement, ces événements étant imprévisibles.
lui dire que ça force, c'est de ne pas laisser la peur nous envahir.
demandez à votre enfant le soir ce qu'il a entendu à l'école, ce qu'il en pense et rectifier au besoin (sans plus)
le pédopsychiatre Frédéric Kochman, responsable de la clinique pour adolescents Lautréamont à Loos-lez-Lille, interviewé :
Il ne faut surtout pas attendre. D’autant plus qu’il faut bien se rendre compte que les enfants en entendent forcément parler, que ce soit par le biais de la télé, d’internet ou des discussions autour d’eux.
La première chose très importante, c’est de parler avec l’enfant . Ça peut être dans la voiture après l’école, ou lors du dîner. Le parent peut commencer en disant « Je suis bouleversé par ce qui se passe… et vous qu’est-ce que vous en pensez ? » . Le but, c’est d’identifier quelles sont les angoisses de l’enfant . Dans un second temps, les parents doivent rassurer , c’est primordial que l’enfant se sente en sécurité. La parole est l’une des meilleures armes contre l’angoisse . Il n’y a rien de pire que de dire « t’es trop petit, tu ne peux pas comprendre » . Quand la conversation est lancée, on peut aussi proposer aux enfants les plus jeunes de faire un dessin, écrire un texte, faire de la musique pour s’exprimer.
D’une manière générale, il faut parler naturellement . Les parents peuvent faire l’exercice intellectuel de se remémorer ce qui leur faisait peur à l’âge de leur enfant, ça aide à adapter son discours. Avec les plus petits , on peut expliquer ce qui s’est passé comme on raconte une histoire, en parlant de méchants, habillés tout en noir, etc. Il ne faut pas avoir peur d’employer des mots, ce sera toujours mille fois plus positif que de ne pas parler du tout.
Penser qu’on préservera leur innocence en ne disant rien est une illusion. Si on ne dit rien, la violence constatée par l’enfant va devenir une bombe à retardement : c’est le risque que l’enfant fasse des cauchemars toutes les nuits ou une dépression trois mois plus tard. Le pire est de ne pas laisser à l’enfant l’occasion de s’exprimer. Il faut que ça ça sorte.
Si l’enfant n’arrête pas de faire des cauchemars ou refuse d’aller à l’école par peur d’être tué, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de centres médico-psychologiques. Pour commencer, on peut en parler à son médecin de famille et souvent, quelques consultations avec un psychologue suffisent pour que les choses rentrent dans l’ordre.
des ressources selon l'âge :
http://www.playbacpresse.fr/boutique.310.les-numeros-attentats-du-petit-quotidien-et-de-mon-quotidien.php
http://www.bayard-jeunesse.com/Archives-des-actualites/Les-enfants-ont-besoin-de-comprendre-les-mots-des-grandspour les parents ou collégiens / lycéens :
pour comprendre la base historique qui a conduit à ces attentats video le MONDE de 7mn 45
pour les enfants de fin de primaire S'ILS SONT EN DEMANDE D'EXPLICATIONS (CM1 CM2) : 1 jour 1 actu.
vidéo de moins de 2mn expliquant le terrorisme le DJIHAD
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